plage de Terenez (Plougasnou)  
   

combien de Pénélope ?
A partir de l’évocation du mythe de Pénélope et d’un dispositif simple :
. le motif du damier à perspective redréssée placé sur la zone de l’estran ;
. la mise en relation de trois notions, le mouvement cyclique (ou recommencement), l’éphémère, et la répétition du geste à l’intérieur du travail (la mise en abyme) pour capter les traces de ce temps qui passe inaperçu et éprouver notre rapport à celui-ci.
Sur le plan symbolique, le dispositif évoquera la situation des femmes de marins vivant au rythme des allers et retours des bateaux dans l’angoisse, l’espoir, l’attente et la dépendances aux éléments.
En premier lieu, installer le damier sur lequel seront disposés des galets à moitié enfouis, les petits devant à plat, les plus gros derrière un peu redressés afin de minimiser l’effet de perspective et ainsi neutraliser l’effet de profondeur engendrant la durée. filmer la mer recouvrant les galets, et le reste de l’installation quand la mer se retire. 2ème temps, avec les images recueillies, articuler les couples de notions “singularité-répétition“, “cycle-irréversibilité“, “vider-remplir“, “temps intérieurs (stase de l’attente)-temps extérieur(fluidité)“ en insistant sur la notion d’intervalle...une fiction par fragments.

 

 

>extrait de presse<

 
 
 
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